Le numérique offre une multitude de possibilités, mais il est également à l’origine de nombreux effets rebond. Il est essentiel de considérer les impacts environnementaux associés à la fabrication de nos appareils, à leur utilisation quotidienne, ainsi qu’aux infrastructures réseaux et aux data centers. Découvrez notre méthodologie en trois étapes pour concevoir des services numériques durables et écoresponsables.
La première étape consiste à se poser les bonnes questions dès le début du projet : comment répondre efficacement aux besoins des utilisateurs tout en respectant l’environnement ? Les ateliers de co-conception, utilisant des méthodes d’intelligence collective, permettent d’explorer les perspectives des experts du projet et des parties prenantes. Cela permet de s’assurer que les livrables UX sont non seulement centrés sur l’utilisateur, mais aussi alignés sur des principes de sobriété numérique.
Pour une interface utilisateur à la fois simple et raffinée, voici quelques pratiques recommandées :
→ Privilégier des designs minimalistes et épurés ;
→ Adopter une approche mobile first pour prioriser les besoins des utilisateurs mobiles ;
→ Limiter la quantité d’assets graphiques utilisés ;
→ Alterner entre images et illustrations pour alléger le contenu visuel ;
→ Utiliser des formats d’image légers comme le .svg, qui permettent une qualité optimale avec un poids minimal ;
→ Questionner la pertinence de chaque média présent sur les pages ;
→ Opter pour des transitions rapides et fluides plutôt que des animations lourdes en JavaScript ;
→ Penser à l’optimisation et à la réutilisation des composants pour minimiser les ressources nécessaires.
Il est crucial de mesurer l’empreinte écologique d’un site web. Des outils tels qu’EcoIndex de GreenIT permettent d’évaluer la performance environnementale d’une page. Concevoir un dispositif web éco-responsable implique également de choisir une stratégie d’hébergement durable, en collaborant avec des fournisseurs ayant un fort engagement en responsabilité sociale d’entreprise (RSE) et une gestion maîtrisée de leur empreinte énergétique.
Évaluation de la consommation d’énergie de l’hébergement du site. Il peut s’agir de choisir un hébergeur utilisant des sources d’énergie renouvelable et d’optimiser les serveurs pour une efficacité énergétique accrue.
Réduction de la taille des fichiers CSS, JavaScript et HTML par la minification, contribuant à des temps de chargement plus rapides et à une consommation moindre de bande passante.
Réduction de la taille des images et des médias pour minimiser le temps de chargement du site, ce qui contribue à économiser de la bande passante et de l’énergie côté utilisateur.
Un CDN permet de distribuer le contenu statique de manière efficace, réduisant ainsi les distances physiques entre les serveurs et les utilisateurs, et optimisant les temps de chargement.
Examen du code source pour identifier et corriger les inefficacités, ce qui peut contribuer à une meilleure performance du site.
Sélection de technologies web plus éco-responsables et efficaces sur le plan énergétique, telles que des frameworks légers et des langages de programmation optimisés.
Intégration de principes d’éco-conception dans le design des interfaces pour réduire la complexité et améliorer l’expérience utilisateur tout en minimisant l’impact environnemental.
Minimiser le gaspillage d’énergie associé à l’utilisation d’outils d’adaptation.
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38000 Grenoble.
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